Resserrer le filet social : l’impact de la juge Abella sur le droit de la famille
Coût
Membres de l'ABC : 75 $
Jeunes juristes membres de l'ABC (<5 ans) : 65 $
Étudiants-membres de l'ABC : 25 $
Non-membres : 165 $
Gouvernement : 405 $
Taxes applicables en sus
Tarifs de groupe offerts. Veuillez écrire à l’adresse pd@cba.org.
Cette séance est la troisième du Symposium en ligne de L’ABC sur le Leadership pour professionnelles. Après chaque webdiffusion, les participants recevront l’accès à un enregistrement sur demande. Vous pouvez vous procurer l’intégralité du symposium pour un tarif global.
Les présentations seront affichées dans la langue dans laquelle elles ont été soumises par les conférenciers.
Jeudi 14 octobre 2021 | 11 h 30 – 13 h (HE)
Cette séance sera présentée en anglais et en français avec traduction simultanée. Cette présentation sera présentée avec le sous-titrage codé.
11 h 30 – 13 h Resserrer le filet social : l’impact de la juge Abella sur le droit de la famille
L’honorable Rosalie Abella a commencé sa carrière de juge au tribunal de la famille et a étendu son influence sur le droit de la famille après sa nomination à la Cour suprême du Canada. Ce groupe d’expertes discutera de la contribution de la juge Abella au développement du droit de la famille au Canada, notamment sur des sujets cruciaux comme les prestations alimentaires rétroactives au profit d’un enfant, les lignes directrices sur les pensions alimentaires pour enfants et la modification de la pension alimentaire au profit d’un conjoint.
Certaines des décisions les plus influentes de la juge Abella en matière de droits de la personne ont été rendues à l’occasion de différends familiaux, comme son opinion dissidente dans Québec (Procureur général) c. A, où la juge Abella estimait que les dispositions du Code civil du Québec relatives au soutien alimentaire et au partage des biens contrevenaient de façon injustifiée à la Charte en excluant les conjoints non mariés. Dans l’une de ses décisions les plus emblématiques, Bruker c. Marcovitz, la juge Abella, s’exprimant pour la majorité, a concilié liberté religieuse et droit à l’égalité et obligé l’époux à respecter son engagement à accorder le get (divorce juif) à son épouse après leur divorce civil.
Avec les changements apportés au paysage législatif par la nouvelle Loi sur le divorce, comment la jurisprudence de la juge Abella continuera-t-elle d’influencer l’interprétation des lois en matière familiale?
Conférencières :
Robert Leckey, Université McGill
Robynne Kazina, Taylor McCaffrey LLP
Assistant Chief Justice Superior court Eva Petras, Cour supérieure du Québec
Animatrice :
Shelley Hounsell-Gray, c.r., (elle), Blackburn Law